Ce 17.03.2008
Encore un de moins 
Le spam peut rapporter, mais dans cette affaire, on ne compte pas en dollars, mais en années de prison...
Un cybercriminel de 28 ans, originaire de Seattle pourrait être condamné à une lourde peine de 25 ans d'emprisonnement et à 625.000 dollars d'amende par la justice américaine. Selon Spamhaus, il s'agit du huitième plus important spammeur du monde.
Nommé Robert Soloway, ce jeune homme a pourtant plaidé coupable de fraudes électroniques, usurpation d'identité, utilisation massive du spam, détournement et blanchiment d'argent. Mais son passé l’a rattrapé…
Et la justice américaine l'a également condamné pour fraude fiscale, ce dernier n'avait bien évidemment pas déclaré les 300.000 dollars tirés de ses activités de spamming.
En 2007, 'Américain Christopher Smith, 25 ans, écope de 25 années de prison pour avoir diffuser du spam.Lors de son arrestation en mai 2007, Soloway cumulait les plaintes, (près de 35)
. Pour mener ses campagnes de spam, il utilisait un fournisseur d'accès chinois.
Sa base de données de mails à spammer était
composée de 157,8 millions de noms. Il était également à la tête d'un botnet qu'il utilisait pour diffuser ses pourriels.
Soloway n'en n'est pas à son coup d'essai. Il a déjà été attaqué en justice en décembre 2003 par Microsoft pour avoir ciblé les utilisateurs des adresses Hotmail avec des millions des spams. Microsoft a gagné cette affaire au grand malheur de Soloway.
Un mois plus tard, Soloway lançait Spamis: Strategic Partnership Against Microsoft Illegal Spam. Le but de l'opération était, dixit Soloway, de signaler l'envoi de spam par Microsoft. Spamis menaçait Microsoft de bombarder 1,9 milliard de boîtes mails Microsoft afin de prouver l'usage de cette technique par la firme de Redmond.
Mais les problèmes s'accumulent rapidement pour Soloway qui, en 2005 est encore attaqué en justice par un FAI de l'Oklahoma pour violation de la loi fédérale CAN-SPAM. Soloway avait alors été condamné à une amende de 10 millions de dollars.
Aujourd'hui, la carrière de Soloway touche à sa fin.
