Un présumé pédophile piégé sur le Web, 3 mois ferme

19.07.2007

Qui est derrière l'écran ?

Un homme de 48 ans de Québec, Bernard Boutin, a été condamné à trois mois de prison, à purger la fin de semaine, pour avoir sollicité les services sexuels d’une personne âgée de moins de 18 ans.

Bernard Boutin, un universitaire bardé de diplômes, s’est d’abord manifesté sur le Web avant de tomber dans le piège d’un agent double de la police. L’histoire est assez rocambolesque et le hic… c’est que la jeune fille n’a jamais existée!

(moi non plus j'existe pas ça fait quoi de parler avec un robot ?)

En avril 2005, un père de famille de Québec est devant l’ordinateur familial en compagnie de son jeune fils. Ils sont devant un site de clavardage fréquenté par des adolescents. Le surnom de l’un des participants, « le professeur », attire son attention et rapidement des soupçons surgissent dans son esprit.

L’homme cherchait à parler de sexualité avec des adolescentes. Le père de famille entre dans le jeu et se fait passer pour une jeune fille de 15 ans qui serait prête à rencontrer ses désirs.

Les policiers prennent le relais. Un agent double est nommé au dossier. « Le professeur » est contacté par téléphone et un second rendez-vous est fixé. Au cours de conversations, l’agent s’assure que « le professeur » aura des condoms en sa possession et le suspect, à l’époque, lui offre même de lui acheter un sous-vêtement, un string.

L’honorable Chantale Pelletier (la juge) a statué : « Ça mérite une peine d’emprisonnement. » Bernard Boutin a été condamné à trois mois de prison qu’il purgera, chaque fin de semaine, du samedi à 9h00 au dimanche à 17h00 (étonnant, non ? ) . Il lui est interdit de se servir d’un ordinateur pour entrer en contact avec des mineurs, il devra suivre une thérapie et se soumettre à une prise d’échantillons pour identification d’ADN.
La juge a aussi pris en compte que Bernard Boutin n’avait pas d’antécédent judiciaire, qu’il a plaidé coupable, qu’il n’y a pas eu de victime à proprement parler et que le risque de récidive était de « faible à moyen ». (mouai .. )


Source : Article en entier ici - Canoe