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| Sujet: Hadopi dit Hello aux anglais Sam 29 Aoû 2009, 09:26 | |
| Mercredi 26 août 2009 Une décision inspirée du projet de loi Hadopi en France. Le gouvernement britannique compte légiférer rapidement pour renforcer la lutte contre le téléchargement illégal. Parmi les sanctions prévues, les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) auront l'obligation de bloquer l'accès à certains sites Web, devront réduire la vitesse de téléchargement pour certains types de contenus et en dernier recours couper l'accès à Internet des contrevenants récidivistes. Une dernière mesure qui ressemble à celle prévue par le projet de loi français Hadopi. Le BPI, représentant de l'industrie musicale britannique, a salué cette décision, rappelant que «le piratage numérique est un problème sérieux et un danger réel pour les métiers créatifs au Royaume-Uni». D'après des études menées par le BPI, il y aurait 7,3 millions de pirates en Grande-Bretagne et leurs activités coûteraient 230 millions d'euros par an au secteur de la musique. Vives protestations Comme en France, l'idée de couper l'accès à Internet a provoqué des protestations et des critiques virulentes, notamment car la coupure serait décidée sans jugement. Les premiers à réagir furent les fournisseurs d'accès, dont BT, Talk Talk et Virgin, qui trouvent la mesure trop lourde, inefficace et en totale contradiction avec les grands principes énoncés par le rapport gouvernemental publié en juin sur les nouvelles technologies. Après huit mois de travail, le rapport de lord Carter, intitulé Digital Britain, avait décrit l'accès à Internet à haut débit comme un droit fondamental accessible pour tous. Sur la question des échanges peer-to-peer, lord Carter avait retenu plusieurs solutions techniques, mais avait volontairement écarté la plus expéditive : la coupure de la connexion. Talk Talk, l'un des leaders de l'ADSL outre-Manche, dénonce le fait que le gouvernement «semble avoir cédé à la pression des puissants lobbys de l'industrie des contenus». Des mauvaises langues font remarquer que le durcissement de la position du gouvernement intervient après le retour de vacances de Peter Mandelson, ministre du Commerce. Il a rencontré chez un ami à Corfou le baron américain de la musique et du cinéma David Geffen, fondateur de Geffen Records et de Dreamwatch. Peter Mandelson a démenti. Source : LeFigaro | |
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