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| Sujet: La passion des chasseurs d'orages Lun 24 Aoû 2009, 02:17 | |
| Dimanche 23 août 2009 Ils s'appellent Romain, Benjamin ou Christophe. Ils ont une passion en commun. Un plaisir estival peu commun. Munis de leur appareil photo, ils chassent les orages et les points de vue pour les rendre intemporels. Immortels.« Dans mon entourage, on me prend souvent pour un fou », admet Romain Viviani. Ce paysagiste stéphanois de 19 ans passe régulièrement la frontière départementale pour venir traquer en Haute-Loire. « Je viens beaucoup sur Craponne-sur-Arzon. Je vais aussi sur Saint-Pal-en-Chalencon, plus précisément à « La Montzie » où je profite d'une vue panoramique somptueuse pour prendre des clichés. » Pour lui, comme pour beaucoup de traqueurs d'orages, la passion est née très jeune. « J'avais huit ans, je regardais par la fenêtre », se souvient-il. Quand on est chasseur d'orages, les soirées sont bien chargées. Le matériel est toujours en bonne position. Il faut se tenir prêt à faire feu. La moindre seconde gagnée est précieuse. « On y est tous les soirs ou presque. Vers 18 heures, on regarde les prévisions météo. » Les déplacements méritent le coup d'œil. Pour ça, ces passionnés sont prêts à enfiler les kilomètres. « Je peux aller assez loin, jusqu'à 200 km si c'est intéressant. J'en parle beaucoup autour de moi. Ils ont peur qu'il m'arrive quelque chose. J'essaie de les rassurer comme je peux. Mais bon… », souligne Romain Viviani. Tous ces traqueurs sont avant tout des passionnés. « Ce ne sera jamais un métier », souligne Christophe Suarez. A 43 ans, ce photographe professionnel savoyard est comme un enfant dès lors qu'il s'agit d'aller chasser. Il a cumulé les sorties, a pris de la hauteur pour mieux « capter l'impact de la foudre » au bout de son objectif. « Je suis persuadé qu'on va devenir les observateurs du temps par nos témoignages. » Benjamin Tosi, 29 ans, habitant Cellieu, aime transmettre sa passion. Il raconte cet orage où il a vécu dix belles minutes dans les gorges de la Loire. Après quoi, il a fallu courir. « L'adrénaline est plaisante. Mais il faut mesurer les risques pour ne pas rendre dangereuse notre passion », insiste cet éducateur à l'environnement. Ce soir, comme chaque jour, les chasseurs d'orages seront sur le terrain pour immortaliser un moment de foudre, en quête de « LA » photo, d'un instant magique. Découvrez le site Chasseurs-orages.comSource : LeProgres | |
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