Le loup à son site d'Etat

Vendredi 03 juillet 2009

La direction de l'environnement Rhône-Alpes a rénové le site de l'Etat consacré aux grands prédateurs. Exercice difficile mais équilibré.


Le site mis en place par la Direction régionale de l'Environnement de Rhône-Alpes donne une information équilibrée sur la politique de l'Etat, en particulier sur la politique vis à vis du loup depuis 1992.

Le site, bilingue français et anglais, est présenté sobrement et rigoureusement, agréablement illustré. Pour le loup, le site propose une présentation complète de l’espèce, de sa biologie, de son mode de vie, ce qui permet de comprendre notamment sa progression, et ses comportements. Si le loup est présenté en premier, une large place est accordée à l’élevage signe du souci d’équilibre de la politique de l’Etat. L’importance du pastoralisme, la qualité des produits d’élevage, mais aussi les difficultés de cette activités et les contraintes liées à la pression du loup sont bien présentées. Le loup n'est pas privilégié, mais resitué dans un contexte humain.

Pour souligner cette attention aux dimensions sociale et économique, deux chapitres sont dédiés aux dégâts et à la protection des élevages. Un système permet d’accéder à une base de données cartographiques recensant les communes où des zones de présence permanente ont été déterminées et où des attaques ont eu lieu.

http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/index.php?lang=fr

Source : enviscope

C'est sûr que le loup était là avant nos élevages intensifs de bétail et de volailles, à en rendre maladie toute l'humanité. On n'a qu'à manger un peu moins de bidoche ou encore mieux, en rendre un peu au loup. Pourquoi tout sur cette terre serait exclusivement pour nous ? L'état n'a qu'à indemniser les quelques bébêtes grignotés par le loup. Ca coûte bien moins cher que tout ce que nous détruisons nous !

aloes

En Italie (Alpes, Abruzzes), la cohabitation hommes/loups se passe bien et ce, depuis longtemps : les bergers ont simplement appris à vivre avec eux et à protéger au mieux leurs troupeaux.
Sans compter que le loup a bon dos : on lui impute aussi bien ses attaques que celles des chiens sauvages contre les mouitons.

A force de réduire leurs garde-manger, faut pas s'étonner que les loups viennent manger les moutons dans les Alpes, que les ours blancs fassent les poubelles des villages du Grand Nord, que les tigres attaquent des villageois en Inde ou que les requins s'en prennent aux baigneurs en Afrique du Sud.

Vous feriez quoi, vous, si vous aviez faim ?

La même chose.
aloes