Merci Kiyaa de l'info.
C'est ce qui me parait le plus logique.
Je n'ai jamais compris pourqoui l'Industrie du Disque, par exemple, n'a pas envisagé cette voie plus tôt.
Voici ce que j'ai écrit il y bientôt 2 ans à ce propos (j'attends toujours de connaitre le prix de l'abonnement mensuel) :
Cher Gouvernement, chers Internautes,
Pourquoi punir les internautes qui téléchargent ou échangent leur musique qu’ils ont trouvé (à disposition du public) sur Internet. Ils ne font que partager le fruit de leur « trouvaille sur la voie publique » ?
Vous avez dit « délit » ???
c’est un peu vite oublier que l’Industrie du Disque s’adonne en toute impunité, et ce depuis plusieurs décennies, à des ventes forcées de produits dont l’acheteur ne veut pas. Ainsi son gain est multiplié d’entrée par 5 ou 10 en obligeant les gens d’acheter des morceaux de musique qu’ils ne désirent pas, en les rajoutant d’office en grand nombre, non pas comme cadeau mais contre paiement, à un format standard, dont elle s’est assurée l’exclusivité.
Si ce n’est pas un délit d’abus, je ne sais pas ce que c’est ! C’est exactement comme celui qui cherche à acheter une maison et qui se voit contraint d’acheter le village entier pour pouvoir habiter sa maison. Des millions de gens se sont fait plumer par ce procédé imposé par l’Industrie du Disque. Inacceptable.
Pourquoi ? parce que beaucoup de gens aimeraient juste acheter quelques morceaux de musiques de leur préférence et n’ont d’autre choix que d’acheter un CD complet à 20 morceaux d’un même chanteur. Ils se voient ainsi contraints de débourser entre 15-20 euros pour 1 ou 2 morceaux de musique recherchés. C’est le cas de nombreux mélomanes qui se sont ruinés avec ce système de vente forcée.
Qui n’a pas au fond d’un placard, des dizaines, voire centaines de disques ou cassettes contenant chacun tout juste 1 ou 2 morceaux qu’il aime réellement et qu’il a dû acheter au prix fort (pour 20 morceaux) en laissant une véritable petite fortune à l’Industrie du Disque pour pouvoir les écouter ? . ..que de l’argent jeté par la fenêtre ou plutôt « donné sous la contrainte » à l’Industrie du Disque. Car c’était ça ou rien du tout.
Au début de l’aire de l’industrie du disque, cette dernière était correcte. Elle mettait sur le marché des disques de 45 tours à 2 morceaux. Puis progressivement, voyant le succès de ce marché, elle impose le disque à 4 morceaux, puis le 33 tours à 10 ou 20 morceaux et bien entendu, les 45 tours disparaissent, sans proposer aucune alternative pour ceux qui ne cherchaient qu’un seul titre par chanteur. Actuellement, nous sommes à l’aire du CD et la pratique est toujours la même.
Prenons un exemple :
de nombreuses personnes (ce qui est également mon cas) aimeraient pouvoir acheter des chansons bien précises qui leur plaisent (un Elvis Presley de 1964, 1 autre de 1976, un ABBA de 1996, un Johnny Cash de 1970, un Elton John de 1985, un Beatles de 1967, un Rolling Stones de 2002, un Michel Sardou de 1985, un Sylvie Vartan de 1969, un Tanya Twin de2005), mais doivent y renoncer pour cause de coût excessif, voire abusif, car pour obtenir ces 10 chansons, elles sont obligés d’en en acheter environ 200, respectivement 10 CD à env.15-20 euros/pce., ce qui leur coûtera entre 150 et 200 euros pour pouvoir posséder les10 chansons recherchées. Inacceptable. Si ce n’est pas du vol, je ne sais pas ce que c’est.
Aujourd’hui avec l’informatique, il y a un juste retour des choses…et la faute à qui ?... encore à l’Industrie du Disque qui n’a pas su s’adapter à l’évolution des temps et profiter de l’aire informatique pour créer ses propres sites d’échanges P2P moyennant une petite taxe mensuelle, par exemple, pour pouvoir s’y brancher et télécharger à gogo. Tout le monde serait gagnant. Elle se contente de s’en prendre aux autres, sans proposer aucune alternative. Les autres n’y sont pour rien. Ellen n’a qu’à s’en prendre à elle-même.
Cette Industrie du Disque a l’air bien malade de ses succès du passé et a totalement raté son virage dans l’aire informatique, incapable de s’adapter et d’innover.
Il y a bien longtemps que je m’étonne de ne pas trouver dans les magasins « une sorte de borne ou de machine » pour confectionner son propre CD avec des morceaux de musique choisis, ou simplement une personne qui vous demande les titres et auteurs recherchés et qui vous remet au bout de quelques minutes le CD désiré. Avec l’informatique c’est facilement réalisable. De même que sur Internet, pourquoi l’Industrie du Disque n’a pas proposé elle-même des sites de téléchargements de musique à l’exemple des fichiers « peer to peer », moyennant une petite taxe mensuelle, par exemple, puisque la demande est énorme. Personnellement, je serais tout à fait d’accord de verser une contribution mensuelle de 10-15 euros pour pouvoir télécharger ensuite à gogo et en toute légalité pendant 1 mois des morceaux de qualité (ce qui n’est pas toujours le cas avec le P2P actuel). Une telle solution pourrait mettre tout-le-monde d’accord. Moyennant une petite contribution acceptable pour les internautes, imaginez un instant (avec ces millions de gens qui se branchent sur le Net) ce que cela aurait déjà pu rapporter à l’Industrie du Disque.
Je ne vois pas vraiment le profit pour elle de perdre son temps à vouloir sanctionner les internautes !
Puisqu’elle est absente de toute compétition, de quoi elle se plaint ?
Chers internautes, réveillez-vous et unissez-vous contre ces agissements aberrants de l’Industrie du Disque à vouloir « criminaliser » l’internaute à tout prix alors qu’elle-même a abusé des consommateurs durant des décennies. Il est grand temps de trouver un terrain d’entente.
Cher Gouvernement, il va falloir que vous remettiez cette Industrie du Disque à sa juste place.
Aloes (Janvier 2007)