Une cyber histoire d'amour se termine plus que mal

Ce 19.05.2008

Une femme du Missouri aurait utilisé un profil MySpace pour intimider une jeune fille qui, sous le coup des menaces, se serait suicidée. Elle est actuellement mise en accusation par un grand jury fédéral.

Cyber rupture

Lori Drew, âgée de 49 ans se serait présentée comme un garçon auprès de Megan Meier, 13 ans, qui s'est pendue après avoir rompu les relations virtuelles avec le personnage de 16 ans manifestement créé par Lori et d'autres adultes.


Megan avait en effet succombé aux mots tendres de Josh, qui usait de compliments et boniments pour la séduire. Trois semaines plus tard, "Josh" larguait sans vergogne la jeune ado. Une heure après cette rupture, Megan se suicidait. C'était en octobre 2006.

Tragédie et conséquences

Le grand jury a inculpé Lori d'accès au réseau avec intention d'infliger une douleur émotionnelle. « Cette femme s'est servie d'internet contre une enfant innocente ce qui a entraîné des conséquences terribles », tranche Thomas O'Brien, procureur de Los Angeles. « Tout adulte qui utilise l'internet ou un site de socialisation pour brutaliser quelqu'un d'autre, particulièrement une adolescente vulnérable, doit savoir que cela a des conséquences très sérieuses ».

Dans cette affaire, on souligne que Megan connaissait la fille de Lori, puisqu'elles habitaient à proximité. Selon l'accusation, Lori a utilisé MySpace pour « torturer, harceler, humilier et perturber » Megan, alors que les deux filles avaient eu une dispute. Après l'annonce du suicide, Lori effaça son profil. Le réseau social a annoncé qu'il collaborerait pleinement avec le procureur pour ce dossier, ne tolérant pas la brutalisation par internet.

D'autre part, Salvador Hernandez, directeur adjoint du FBI a déclaré que les cybermurs du cyberespace, derrière lesquels Dori s'était réfugiée, ne l'abriteraient pas des conséquences de ses actes.


Source : PCinpact

Une histoire effrayante. Comment cette femme a-t-elle pu faire ça à cette jeune fille ?

Bah je sais pas j'crois qu'il y en a, à qui le cerveau est atteint